mardi 7 décembre 2010

[JV] Mon année vidéoludique 2010

Avec la fin d'année qui approche, et une année 2011 qui s'annonce d'ores et déjà très riche, il est temps de tirer un bilan rapide sur ce que 2010 nous a apporté vidéoludiquement parlant. Et comme on pouvait s'y attendre, on a encore eu droit à une année remplie de bons, très bons, et excellents titres !

Le but de ce billet n'est absolument pas de dresser un quelconque classement ou une liste exhaustive des titres intéressants sortis cette année, il n'a pas non plus la prétention de dire que les jeux auxquels il va faire référence sont les meilleurs jeux du Monde, mais il est fait dans le but de mettre en avant sous la forme d'une liste toute bête les jeux m'ayant personnellement marqué ou tout simplement emballé, pour diverses raisons que j'ai bien entendu totalement la flemme de donner. Ni plus, ni moins. Je vais malgré tout classer par plateforme (ou celle sur laquelle j'ai joué à tel ou tel jeu dans le cas d'un titre multisupport), histoire d'avoir un semblant d'organisation.

Donc c'est ti-par, séquence nostalgie (la liste est longue !!) :

Wii :
- Super Mario Galaxy 2
- Donkey Kong Country Returns
- Sin & Punishment: Successor of the Skies
- Sonic Colours
- Goldeneye
- Metroid Other M
- No More Heroes 2: Desperate Struggle
- Prince of Persia: the Forgotten Sands (la version Wii atomisant la version HD)
- Silent Hill Shattered Memories
- A Boy And His Blob
- Tatsunoko vs. Capcom
- Red Steel 2

DS :
- Nine Hours, Nine Persons, Nine Doors
- Dragon Quest IX
- Pokemon SoulSilver
- Professeur Layton et le Destin Perdu
- Picross 3D
- Wario Ware D.I.Y.
- Super Scribblenauts
- Sonic Colours (bis)
- Golden Sun: Dark Dawn
- Infinite Space
- Final Fantasy: The 4 Heroes of Light
- Shin Megami Tensei: Strange Journey

PSP :
- Metal Gear Solid: Peace Walker (♥♥♥♥♥)
- Shin Megami Tensei: Persona 3
- God of War: Ghost of Sparta
- Valkyria Chronicles II
- Kingdom Hearts: Birth By Sleep
- Blazblue: Calamity Trigger Portable
- Everybody's Tennis
- Lunar: Silver Star Harmony
- SOCOM: U.S. Navy SEALs Fireteam Bravo 3
- What Did I Do to Deserve This, My Lord!? 2
- Knights in the Nightmare

PC (seulement 2 titres, car je joue très peu sur cette plateforme) :
- Starcraft II: Wings of Liberty
- Sid Meier's Civilization V

Xbox 360 :
- Mass Effect 2
- Super Street Fighter IV
- LIMBO
- Super Meat Boy
- NBA 2K11
- Splinter Cell: Conviction
- Lara Croft and the Guardian of Light
- Monkey Island 2 Special Edition: LeChuck's Revenge
- Fallout: New Vegas
- The Misadventures of P.B. Winterbottom
- Dance Central
- Alan Wake
- Dragon Age: Origins
- Fable III
- Dead Rising 2
- Metro 2033
- Rock Band 3
- Kinectimals
- Battlefield: Bad Company 2
- Worms 2: Armageddon

PS3 :
- Pac-Man Championship Edition DX
- Dead Nation
- Red Dead Redemption
- God of War III
- Assassin's Creed: Brotherhood
- Need for Speed: Hot Pursuit
- Fifa 11
- Call of Duty: Black Ops
- Heavy Rain
- DJ Hero 2
- Blazblue: Continuum Shift
- Joe Danger
- F1 2010
- Castlevania: Lords of Shadow
- Gran Turismo 5
- Vanquish
- Split/Second
- Just Cause 2
- Darksiders
- ModNation Racers
- Yakuza 3
- Enslaved: Odyssey to the West
- DeathSpank
- Costume Quest
- Toy Story 3
- R.U.S.E.
- Sports Champions
- Mafia II
- Shank
- Tumble
- Majin and the Forsaken Kingdom
- Resonance of Fate
- EyePet: Move Edition
- NIER
- Alpha Protocol

TADAAAAAAAAAAAAAAAA !!!

Ça en fait du monde, hein ? (et encore, je suis sûr que j'en oublie)

vendredi 6 août 2010

[Critique] Toy Story 3




Aaaaah, Toy Story 3 ! Bon, on va pas tourner autour du pot de Nutella pendant une plombe, c'est une tuerie intégrale. Et voilà pourquoi, de mon point de vue :

Tout d'abord, l'unité de temps est grossomerdo respectée ; nous avons quitté Toy Story 2 en 1999, soit 11 ans en arrière, et l'on retrouve les personnages (humains, bien entendu) vieillis d'une dizaine d'années environ dans Toy Story 3 : Andy, le petit garçon à qui appartiennent tous les jouets du film, avait 9 ans dans TS 2, et est en passe d'entrer à l'Université dans TS 3. Bonne première idée, qui évite les ellipses narratives trop importantes et les tours de passe-passe abracadabrantesques afin de faire croire à une éventuelle évolution du bouzin. En gros, c'est du quasi-temps réel. Et moi, j'aime ça !

Ensuite, j'ai cru entendre ou lire de nombreuses fois que ce troisième volet des aventures de Woody, Buzz et leurs amis ne faisait pas l'unanimité chez les enfants... peut-être un poil plus sombre, peut-être moins drôle, que sais-je encore. Eh bien j'ai envie de répondre à tous ces gens que c'est très justement là la force principale de ce Toy Story 3 ! Si l'on y réfléchit, le public du premier Toy Story a aujourd'hui 15 ans de plus (eh oui, 15 ans déjà...). Les gars qui bossaient sur le premier Toy Story aussi. Et ce Toy Story 3, ce n'est ni plus ni moins qu'un cadeau de Pixar aux fans de la licence, je le vois comme ça. On a tous mûri entre temps, on a grandi, et le film également.

Après tout, des films d'animation pour les enfants, il en existe une tétra-chiée de nos jours... des films qui leur sont principalement destinés. Toy Story 3 n'en fait peut-être tout simplement pas partie, et c'est très bien comme ça. L'humour est toujours autant présent, mais est juste plus fin qu'auparavant, plus "adulte" (c'est un bien grand mot), peut-être plus cynique même. Le ton employé tout au long du film est clairement plus destiné aux grands enfants, aux adulescents dirais-je, qu'aux enfants eux-mêmes (c'était déjà un peu le cas avec Wall-E et Là-Haut, même si là il y avait très clairement un double-sens de lecture possible, qu'on soit enfant ou adulte... chacun comprenait l'histoire à sa façon, c'est aussi ça la force des Pixar).

Je le dis clairement, si j'avais vu Toy Story 3 a 7 ans, j'aurais probablement moins accroché. Mais je n'aurais également peut-être pas été la cible visée, donc c'est logique. Là, j'ai vu Toy Story 3 a 22 balais, et j'en suis ressorti émerveillé, comme je l'avais été en 1999 en sortant de Toy Story 1. La licence a évolué en même temps que moi, que nous, et ça fonctionne donc toujours autant, c'est toujours aussi percutant et "parlant".

Bref, donc tout ça pour dire que Toy Story 3, c'est de l'or en barre. Un film et une équipe derrière qui s'assument, et qui régalent les fans de la première heure qui ont su garder une âme d'enfant quelque part bien enfouie.

La trilogie Toy Story est donc bel et bien terminée, de la plus belle des façons.

Un grand Pixar de 2010 ! Et en plus, le jeu vidéo est très bon... alors que demande le Peuple, si ce n'est plus d'argent ?

P.S.: et je ne vous parle du côté technique, parce que là, c'est le summum. Si les jouets "connus" n'ont guère évolué, les nouveaux jouets ont été extrêmement soignés et tous les autres éléments (humains, textures, etc.) sont hallucinants de beauté et de naturel. Pixar, toujours à des années-lumière de la concurrence.

[Critique] Inception




Inception, c'est un projet un peu fou de Christopher Nolan qui prend enfin vie après 10 ans de gestation.

Je ne vais même pas essayer d'expliquer le scénario ou le concept du film, d'une part parce que je ne m'en sens pas forcément capable sans m'emmêler les câbles, et ensuite parce que vous pouvez facilement trouver tout ça sur l'Internet moderne des années 2000 en deux clics et que ce sera bien plus clair que si je m'y colle.

Tout ce que je peux vous dire d'Inception, c'est qu'il m'a littéralement retourné l'esprit. Et croyez-moi, ça n'a rien de douloureux ou de désagréable, bien au contraire.

Si l'idée globale du film est plutôt complexe, sa mise en scène et la narration se chargent de rendre sa compréhension plus qu'aisée. Jamais je n'ai été largué durant le film (bon allez ok, sauf pour la touuuute première scène, pendant 5 minutes, mais c'est finalement plutôt compréhensible), et, c'est très certainement LA force de ce film, tout est incroyablement cohérent du début à la fin. Tous les éléments s'emboitent à merveille pour former au final une oeuvre incroyablement réfléchie et aboutie. Jamais le scénario et le réalisateur ne semblent être pris de court, bref, c'est du grand Art.

La réalisation est très... "Nolanienne". Perso, j'adore, en tous points. Les plans rivalisent sans cesse d'ingéniosité tout en restant parfaitement digestes et en ne mettant jamais en danger la compréhension de l'action, et quand on sait que pas mal de scènes (dont la déjà fameuse scène dîte "du couloir") ont été tournées "en vrai", sans avoir recours à un quelconque effet spécial, ça force le respect.

Les acteurs sont franchement tous au top et très crédibles ; DiCaprio, comme toujours, qui de mon point de vue confirme de film en film son statut de "nouveau De Niro". Joseph Gordon-Levitt, belle révélation après n'avoir joué que dans des films sympas sans plus. Ken Watanabe, je suis fan donc no comment. Michael Caine, plus rien à prouver, et qui malgré son "petit" rôle (c'est vite dit) reste toujours juste. Ellen Page, qui m'a très agréablement surpris même si elle ne tient pas forcément l'interprétation de l'année. Finalement, il n'y a bien que Mario Cotillard qui soit... égale à elle-même. C'est-à-dire classique. Pas mauvaise hein, n'allons pas jusque là, mais loin d'être inoubliable (alors qu'elle, par contre, tient un rôle pour le moins capital).

Les musiques du film sont dans le ton. Efficaces, tantôt épiques, tantôt "d'ambiance"... et puis, y a du Piaf (clin d'oeil à La Môme ?), et ça c'est aussi surprenant qu'agréable, d'autant que pour le coup ça sert réellement le film, d'une bien belle manière.

Que dire de plus... ? Pas grand chose finalement, même si j'ai forcément zappé des choses. Inception, c'est mon film de l'année 2010, et j'ai du mal à en imaginer un autre le détrôner (Toy Story 3 étant un film d'animation, la comparaison serait juste ridicule). Nolan a une fois de plus frappé très fort, et nous livre le film parfait pour le scénario sur lequel il repose. Et en plus de ça, il se permet de faire gamberger le spectateur avec une fin qu'on pourrait qualifier d'ouverte, et grâce à plein de petits éléments et indices disséminés tout au long du métrage (repérables en voyant le film plusieurs fois, ou en partageant son expérience avec des amis).

Comme dirait un ami à moi : "Inception, c'est typiquement LE film que j'aurais rêvé de réaliser moi-même". Tout est dit.

Note parfaite pour film coup de coeur.